lundi 4 mars 2013

Les chaînes numériques à l’amont du commerce


Capter le savoir des uns pour l’apporter aux autres, capter les avis, les préférences, les comportements sont moteurs du collaboratif. Cette activité est directement utile, et appréciée par les internautes. Mais, au-delà, elle contribue aux chaînes de valeur commerciales. Elle est à mettre en perspective avec l’ensemble de la chaîne de valeur commerciale.
On constate qu’il y a synergie et convergence entre l’e-commerce, le m-commerce, le social commerce, le multicanal, et le commerce traditionnel : le nouvel amont techno-social de la chaîne de valeur inter-fonctionne de façon intelligente avec les maillons traditionnels et alternatifs. Voir à ce sujet un article lumineux
  • Bel exemple de symbiose entre l’entreprise numérique et la société numérique.
  • Belle illustration de la nécessité d’étendre les réflexions d’architecture d’entreprise bien au-delà des périmètres traditionnels.




La spécificité du mode d’interaction avec les mobiles et l’ouverture à des applications téléchargées de façon banale, permet le développement de nouveaux processus commerciaux, comme l’explique par exemple l’article sur le webmarketing avec les mobiles : les leviers du webmarketing.
D'ailleurs, dans une morosité générale, s'il y a un secteur en croissance, c'est bien celui de la mobilité qui prend une importance majeure dans le e-commerce (voir : le mobile influence les achats en magasin).


La particularité de tous ces nouveaux leviers est qu’ils sont numériques. Pour leur intégration dans l’ensemble de la chaîne de valeur commerciale, le rôle des interfaces informatiques est majeur : garantir pertinence des informations échangées, évolutivité, sécurité, performances, respect de la réglementation, traçabilité, … Ceci concerne les couches applicatives pour l’interfonctionnement, et jusqu’aux couches techniques pour garantir la mise en œuvre et la conformité.




L’ingénierie de la chaîne de valeur doit ainsi remonter aux écosystèmes numériques. Ce sont les mêmes raisonnements et les mêmes lois qui s’appliquent tout au long des chaînes de valeur, et l’on ne peut ignorer la vision de bout en bout : amont et aval de la chaîne commerciale interagissent pour les mêmes finalités. Et les véritables frontières ne sont pas celles de l’entreprise, mais celles du vécu (voir la notion de frontières développée ici).

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